Emotion et Lumières
La sensibilité est prise au sérieux par les philosophes des Lumières. Diderot conçoit la sensibilité comme « propriété générale de la matière » (Entretiens entre d’Alembert et Diderot), avec la double acception de sensorielle et affective.
C’est ainsi qu’est née une pensée de l’esthétique : au départ, science de la connaissance sensible en général, dont l’expérience artistique n’est qu’une modalité.
Notons aussi la réflexion sur le sublime au XVIIIe siècle qui évoquent la vastitude et la majesté de la nature, inspirant de grandes pensées et de grandes passions.
Suivra le Romantisme.
Sources : La Matière-émotion (Michel Collot, PUF écriture).
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