Le thé guérit
En septembre 1685, Sylvestre Dufour fait paraître un traité relatif au thé.
Selon lui, le thé guérit, entre autres, « la migraine, l’assoupissement, l’apoplexie, la léthargie, la paralysie, les vertiges, l’épilepsie, les catarrhes, les bourdonnements d’oreilles, les aigreurs d’estomac, le rhumatisme, la palpitation, les rhumes, la dysenterie. »
Il remarque également : « Quelques auteurs ont observé que des personnes, par l’usage trop fréquent du thé, étaient prises de grands flux d’urine que les médecins appellent diabètes. On en rend des urines copieuses et semblables à ce qu’on a bu. »
La première qui eut l’idée de mêler du lait dans son thé fut Mme de La Sablière en 1680, grande amie de La Fontaine.
Le prix du thé est très élevé. Au siècle suivant, Pierre Hunault, professeur à la faculté d’Angers, vante les mérites de la sauge, qui ne connaît aucun succès. Son collègue, le docteur Audry, doyen de la faculté de médecine de Pris, prône, quant à lui, la véronique, qu’il surnomme le « thé de l’Europe ». Aucun succès non plus.
Sources : Almanach gastronomique, op. cit.
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Date de dernière mise à jour : 27/02/2024